Un coeur expérimental bientôt testé sur des patients français
Bioprothése Cardiaque
L’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) a autorisé la société Carmat, créée en 2008 pour mettre au point une bioprothèse cardiaque, à effectuer une première étude clinique de faisabilité, a indiqué l’entreprise française dans un communiqué.
L’autorisation porte sur quatre patients dans trois centres hospitaliers. « Nous sommes émus et enthousiastes de pouvoir proposer à un patient de remplacer son cœur malade par un cœur Carmat« , s’est réjoui Marcello CONVITI.
L’entreprise fondée par le chirurgien Alain CARPENTIER, mondialement connu pour avoir inventé les valves cardiaques Carpentier-Edwards, veut pallier le manque notoire de greffons dont sont victimes des dizaines de milliers de personnes souffrant d’insuffisance cardiaque avancée.
Les essais vont se dérouler dans trois centres : l’hôpital européen Georges Pompidou à Paris, le Centre chirurgical Marie Lannelongue du Plessis-Robinson en région parisienne et à l’hôpital Laënnec-Nord du CHU de Nantes.
Les patients implantés devront souffrir d’une insuffisance cardiaque terminale, avec un pronostic vital engagé et ne bénéficiant d’aucune alternative thérapeutique.
Quatre centres hospitaliers en Belgique, Pologne, Slovénie et Arabie Saoudite avaient en effet déjà obtenu les accords nécessaires pour procéder à l’implantation d’un cœur artificiel Carmat.
Les résultats intermédiaires ou définitifs des essais devraient être communiqués après avis de comités indépendants d’analyse et de surveillance de l’étude.
Source : SudOuest.fr, Septembre 2013.
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