Un Humaniste disparaît…
Henri Caillavet, sénateur pendant de nombreuses années, vient de s’éteindre à l’âge de 99 ans.
Passionné, brillant orateur, sachant captiver son auditoire sur ses terres Pyrénéennes comme à la tribune de la Haute Assemblée, il a défendu des convictions en s’affranchissant des bornes politiques, en suscitant parfois la controverse.
Il était surtout un vrai législateur, ne comptant pas son temps ni ses efforts pour défendre des propositions justes, de celles qui bâtissent la société.
Il fut rapporteur de la loi Veil et de celle sur le divorce par consentement mutuel, en 1974.
En 1975, le sénateur va plus loin : il fait voter sa propre proposition sur les greffes d’organes, connu sous le nom de « Loi Caillavet ».
Le consentement présumé devient la règle et ouvre la voie à trois principes : volontariat – anonymat – gratuité.
« Mon seul but est de servir l’intérêt général » déclarait celui qui a siégé à la CNIL.
Grâce à cette philosophie suivie durant toute sa vie politique, il a permis d’ouvrir le débat sur des sujets qui ont un écho aujourd’hui encore : l’insémination artificielle, le droits des homosexuels, le droit de vivre sa mort dans la dignité, prélude d’ailleurs à la création d’une association.
Bref, il fut constamment question de nouvelles libertés et solidarités dans son action publique.
Un exemple à méditer …
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