Relation d’aide lors d’une demande de prélèvement d’organes
Quel accompagnement l’infirmier coordinateur peut-il apporter aux proches sollicités pour un prélèvement d’organes chez leur défunt ?
La relation d’aide lors d’une demande de prélèvement d’organes
Cynthia GAUTHE – I.F.S.I du Centre Hospitalier de Meaux 77
Le rôle désigné au coordinateur est de connaître la volonté du défunt vis-à-vis du prélèvement d’organes, ainsi que son organisation logistique ; il s’y profile la relation d’aide aux familles, définie comme leur accompagnement en situation de détresse morale.
Qu’il soit simple, compliqué ou pathologique, le deuil ne peut réellement commencer qu’après la prise de conscience de la perte. Certains vont extérioriser leurs émotions alors que d’autres auront tendance à se replier sur eux-mêmes.
Accompagner nécessite un savoir-faire, un savoir être, et un savoir dont les repères sont jalonnés par le langage (phrases simples, questions ouvertes, reformulation didactique), les paralangages d’expression (attention, silences, toucher) et les attitudes (non directivité, congruence, acceptation, clarté, respect, empathie, authenticité, immédiateté).
Les années d’expérience ne changent rien et le coordinateur peut avoir du mal à retenir son émotion s’il n’a pas réfléchi sur sa mort et sa propre fin.
Se pose alors la question : « Comment rester une personne-ressource pour les proches tout en conservant la distance nécessaire à la protection du soignant et une attitude professionnelle ? « .
Pièces jointes
- Le document d’étude complet(.pdf, 296 Ko)
Revenir sur : Documents d'étude